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Les omega-3 : un puissant anti-inflammatoire naturel

Publié le 19/11/2020

Les omega-3 : un anti-inflammatoire naturel

Quand parle-t-on d’inflammation ?

L’inflammation est une réaction du corps face à une agression (infection, stress, traumatisme, etc.).
La réaction inflammatoire qui en résulte, se définit comme une réponse protectrice du corps humain ayant pour but le retour à l’équilibre suite à cette lésion de type mécanique, chimique ou biologique, et localisée dans un tissu vascularisé.

En phase aiguë, elle est caractérisée par les symptômes suivants : rougeur, chaleur, douleur, gonflement (de type œdème) des tissus concernés et peut s’accompagner d’une perte de leur fonction. A ce jour, les mécanismes de l’inflammation ne sont que partiellement connus, la manière de s’y opposer efficacement et de façon équilibrée (retour à la normale) n’est pas pleinement maitrisée. La réaction inflammatoire doit pourtant correspondre à une réponse finement régulée dans son intensité et sa durée afin d’éviter de basculer dans une surréaction aux effets délétères pour nos tissus et organes.

Dans sa phase initiale, l’inflammation fait intervenir des cellules de notre système immunitaire. En réaction à l’inflammation, notre organisme va synthétiser plusieurs substances :

  • certaines seront responsables de l’augmentation de la perméabilité vasculaire et de la survenue des œdèmes ;
  • d’autres seront impliquées dans le recrutement de certains globules blancs (leucocytes et macrophages) sur le lieu de l’inflammation pour en réguler l’intensité ;
  • mais aussi des molécules pro-inflammatoires dont les cytokines.

Dans sa phase tardive quand tout se passe bien (intensité et durée modérée de la réaction), l’inflammation se traduit par un retour à l’équilibre du tissu inflammé (c’est le principe de l’homéostasie), nos organes ont été agressés mais leur intégrité est préservée. Le corps humain a surmonté la « gestion de crise » grâce à de remarquables facultés d’adaptation.

Quel rôle jouent les omega-3 ?

Récemment, on a découvert l’intervention de médiateurs lipidiques bioactifs (résolvines, protectines, …) aux propriétés anti-inflammatoires, opposées à l’action de certaines substances inflammatoires produites pendant la phase aigüe de l’inflammation.

Ces molécules lipidiques sont fabriquées à partir des acides gras polyinsaturés (ou AGPI) de type oméga-3 issus principalement de notre alimentation, et au rang desquels on trouve le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosapentaénoïque).

Actuellement, de nouvelles études épidémiologiques et cliniques sont en cours pour démontrer l’effet d’une supplémentation nutritionnelle par les oméga-3 sur une augmentation possible de ces médiateurs lipidiques sur le site inflammatoire, dans la stratégie thérapeutique de certaines maladies chroniques comme celles touchant les intestins (maladie de Crohn, colite ulcéreuse, syndrome de l’intestin irritable …) mais aussi dans l’arthrite rhumatoïde.

De nombreuses études suggèrent déjà des bienfaits associés entre la consommation en oméga-3 et la qualité d’une réponse anti-inflammatoire. Des résultats récents montrent que cet effet est causé par l'interaction directe de ces corps gras avec les cellules immunitaires responsables du déclenchement de l'inflammation.

Ces oméga-3 sont des acides gras essentiels que nous sommes incapables de fabriquer par nous-même, et qui doivent donc provenir de notre alimentation. Les poissons gras représentent les principales sources d'oméga-3 d'origine animale tandis que ceux d’origine végétale proviennent d’algues, de graines de lin, de noix... La consommation régulière de ces macronutriments est importante car la carence en oméga-3 est directement responsable du développement de maladies cardiovasculaires, neurologiques, et impliqués dans la survenue de certains cancers. Or on sait depuis l’étude SUVIMAX réalisée dans les années 2000 que 99% de la population est carencée en oméga-3.

Il est aussi reconnu de nos jours qu’une alimentation riche en oméga-3 anti-inflammatoires et moins riche en oméga-6 aux actions pro-inflammatoires, sera de nature à empêcher la survenue d’une tempête inflammatoire très intense et de longue durée, responsable du développement de maladies chroniques.

Deux exemples de maladies pour illustrer nos précédents propos :

  • la plus connue, le diabète de type 2. L’excès de graisses localisées et la prise de poids qui l’accompagnent sont considérés comme une menace par notre système immunitaire qui déclenche l’intervention de cellules inflammatoires (les macrophages) et la synthèse de molécules qui endommagent les tissus environnants, les rendant incapables de capter le sucre en réponse à l’insuline pancréatique et concourant avec le temps à une hyperglycémie caractéristique.

Une équipe de chercheurs américains vient de démontrer que certains oméga-3, DHA & EPA pouvaient aboutir à une inhibition complète des mécanismes de sécrétions inflammatoires de ces macrophages avec un effet spectaculaire obtenus sur des souris obèses par adjonction d’oméga-3 dans leur alimentation (amélioration de la réponse à l’insuline).

  • plus récemment dans les cas graves de dégradation brutale de l’état de santé des personnes infectées par la COVID-19, on signale l’existence d’un orage cytokinique (synthèse et afflux massifs de cytokines) responsable d’une réponse inflammatoire de très grande ampleur en réaction à l’attaque virale. Cette production intensive et excessive de molécules pro-inflammatoires conduit à une augmentation de la tension artérielle, des troubles du rythme cardiaque, une diminution de l’oxygène du sang, des troubles de la coagulation et des lésions pulmonaires irréversibles de type fibrose ayant conduit à de nombreux décès.

Toutes ces observations soulignent à quel point notre alimentation joue un rôle fondamental sur le bon fonctionnement et la santé de notre organisme. En ce sens, la consommation d'un à deux repas par semaine d'aliments riches en oméga-3, notamment des poissons comme le saumon ou les sardines, représente une façon concrète de réduire l'inflammation et de prévenir le développement de maladies graves. Une supplémentation en omega-3, renouvelée plusieurs fois dans l’année, peut s’avérer également très utile pour venir compléter l’apport de l’alimentation.

Enfin, on notera aussi l’intérêt grandissant de la vitamine D pour son potentiel anti-inflammatoire et son rôle clef dans les processus de l’inflammation. On surveillera la survenue de toute carence par la mise en évidence de taux sanguin anormalement bas, et ainsi prévenir le développement de maladies inflammatoires chroniques.

Les omega-3 : un puissant anti-inflammatoire naturel