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La vitamine D : une « hormone », bénéfique pour vos muscles

Publié le 18/06/2020

La vitamine D est une vitamine liposoluble que l’on retrouve stockée préférentiellement dans les structures lipidiques et graisseuses de notre organisme.

Découverte en 1919 par Sir Edward Mellanby, elle est depuis de nombreuses années au cœur d’un débat car elle est un vrai exemple de confusion sémantique : elle doit être plutôt considérée comme une substance hormonale qu’une vitamine, mais ne doit pas pour autant semer le doute sur son grand intérêt physiologique.

La recherche a beaucoup progressé la concernant depuis les années 1980. Des récepteurs des dérivés actifs de cette vitamine ont été identifiés dans de nombreuses cellules tapissant nos tissus (cerveau, prostate, sein, côlon, muscles, organes lymphoïdes pour les cellules immunitaires, épiderme, etc.), expliquant les effets pléiotropes de ce nutriment. Aujourd’hui nous pouvons affirmer avec certitude, suite à de nombreuses études épidémiologiques et expérimentales qu’elle joue un rôle fondamental dans la prévention de nombreuses affections, notamment : certains cancers et maladies auto-immunes, évènements cardiovasculaires et hypertension, fonte musculaire ou sarcopénie des sujets âgés.

Elle contrôle aussi directement ou indirectement l’expression de près de 200 gènes soit 3% de notre patrimoine génétique.

La vitamine D et son action les performances musculaires

Parmi les nombreux effets qui lui sont attribués, intéressons-nous à son action sur les performances musculaires.

Nous savons qu’elle est naturellement synthétisée par la peau sous l’effet des rayonnements UVB de la lumière.

Déjà dans la Grèce Antique, Hérodote recommandait le soleil comme remède pour les « muscles faibles et mous ». En 1952, un célèbre physiologiste du sport démontre lors d’une vaste étude un lien directe entre l’exposition aux UV et les performances d’athlètes de haut niveau. Il décide alors d’informer le comité olympique des résultats de son investigation, pour les convaincre de cet effet réel sur la performance physique et les capacités motrices.

Plus tard, de nouvelles données viendront confirmer cette amélioration des aptitudes physiques, de la vitesse et de l’endurance chez des sujets traités aux UV ou par des compléments nutritionnels à base de vitamine D.

Une déficience très répandue

Il est maintenant acquis que, fruit de nombreuses observations cliniques et données de santé publique (plus de 50% des sujets adultes jeunes en bonne santé présentent une déficience et 90% des patients consultant pour des douleurs musculosquelettiques), les personnes souffrant de carences chroniques en vitamine D rapportent des faiblesses et des raideurs musculaires. Même chez les nourrissons, on peut observer en cas de carence, une sorte de myopathie, avec une réduction du tonus musculaire et une hypotonie. Chez l’adulte l’hypovitaminose conduira à un syndrome de faiblesse musculaire (difficulté à monter les escaliers, à se lever après une position accroupie, à soulever des objets lourds, …).

Concernant les mécanismes mis en jeu pour expliquer son implication au niveau musculaire, plusieurs actions sont évoquées entraîner :

  • une action régulatrice au niveau de l’expression de certains gènes, qui conduit à une prolifération cellulaire et une différenciation de ces cellules en fibres musculaires à contraction rapide (sollicitées pour les efforts demandant force et puissance) ;

  • une modification des flux calciques intracellulaires avec une amélioration de la qualité de la contraction musculaire et relaxation myofibrillaire (retour au repos des cellules des muscles à la fin de la contraction) ;

  • un rôle anabolique par meilleure synthèse protéique, en faveur d’une croissance cellulaire au sein du muscle squelettique ;

Très récemment encore (2013) une étude de l’Université de Newcastle publiée dans la célèbre revue Endocrine Abstracts, démontre le lien entre supplémentation en vitamine D chez des patients carencés et une diminution des symptômes de fatigue musculaire par amélioration de la fonction mitochondriale.

« L'examen d’un groupe de patients sévèrement carencés en vitamine D et qui présentaient des symptômes de fatigue musculaire, montre une amélioration très significative de leur efficacité musculaire une fois leur taux de vitamine D rétabli.

Après supplémentation, les taux de récupération s'améliorent significativement.

L’apparition de fatigue musculaire serait directement liée à une efficacité réduite des mitochondries (petites centrales énergétiques) à produire de l’énergie dans les cellules musculaires. En effet, les fibres musculaires ont besoin de grandes quantités d'énergie sous forme d’ATP pour rendre le mouvement et une bonne contraction du muscle possible. Mais les mitochondries doivent aussi reconstituer la réserve d’énergie consommée après la contraction musculaire. Mesurer le délai de reconstitution de la réserve est une bonne mesure de l'efficacité des mitochondries. L'équipe constate dans son étude que ces taux de reconstitution et donc de récupération s'améliorent significativement après une dose orale fixe de vitamine D prise quotidiennement pendant 10 à 12 semaines. »

En conclusion, on retiendra quelques points clefs de manifestations au niveau musculaire en lien avec des taux sériques insuffisants (<30 ng="" ml="" de="" vitamine="" d="" :="" span="">

  • Des modifications de la morphologique
  • Une faiblesse contractile du muscle
  • Une baisse de la force et de la masse musculaire
  • Une fatigue musculaire et une moins bonne récupération
  • Un risque accru de blessures inflammatoires et fractures de fatigue chez le sportif
  • Des douleurs musculaires

L’ensemble de ses symptômes pourront survenir dès le jeune âge, pour s’installer progressivement et s’aggraver en vieillissant, pour conduire à la sarcopénie (perte musculaire) du sujet âgé, avec des conséquences rapidement invalidantes : réduction des capacités physiques, augmentation du risque de chutes et de fractures.

L’étude de l’effet musculaire de la vitamine D est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le domaine de recherche est encore vaste pour pouvoir encore mieux expliquer les rôles cellulaires, métaboliques, et moléculaires de ce nutriment et ainsi exploiter pleinement son répertoire fonctionnel sur l’évolution de nos muscles liée à l’âge.

  

La vitamine D : une « hormone », bénéfique pour vos muscles